En 2016, les Nations Unies ont déclaré le 18 juin comme Journée de la gastronomie durable.
Ce jour-là, les Nations Unies feront la promotion de la durabilité dans les restaurants et appelleront l'industrie hôtelière à servir des aliments "plus verts". Avec cela, ils veulent souligner le fait que tout le monde peut contribuer au développement durable.
La gastronomie durable peut aider à atteindre les objectifs de développement durable. Il existe au total 17 ODD ou "objectifs de développement durable". Ces objectifs sont liés à l'évolution de l'agriculture, à la sécurité alimentaire, à une alimentation saine et variée, à une production alimentaire durable et à la préservation de la biodiversité.
Le financement pour atteindre ces objectifs provient de diverses sources. Pensez par exemple à :
les recettes fiscales des pays et une fiscalité internationale équitable ;
le commerce et l'investissement ;
l'aide au développement ;
l'apport de différentes entreprises.
En tant qu'entreprise de restauration, vous pouvez également - mais à petite échelle - contribuer à la réalisation de ces objectifs.
Les produits de notre propre pays - et de préférence aussi de notre propre région - offrent toute une série d'avantages en termes de durabilité.
Les coûts de transport
Saviez-vous que l'utilisation de matières premières régionales permet pas moins de 70% d'économies de transport et de réduction des émissions de CO2 par rapport aux matières premières du "marché mondial" ?
Les produits régionaux sont même préférables aux produits bio transportés sur de longues distances.
Réfléchissez-y à deux fois, si vous souhaitez réaliser un dessert avec des fruits exotiques issus de l'agriculture biologique. Pourquoi ne pas les remplacer par des fraises ou des mûres fraîches de votre région. Une alternative durable et tout aussi colorée et savoureuse ! De plus, vous pouvez proposer ce dessert à moindre prix car les produits de votre propre région sont tout simplement beaucoup moins chers.
Émissions de CO2
La viande est tout sauf un bon choix en termes de durabilité et de santé. En Belgique, la consommation de viande est trop élevée. Plus de la moitié des belges mangent trop de protéines animales.
Cette surconsommation conduit logiquement à une surproduction, qui nuit à l'environnement de plusieurs manières.
Les émissions de gaz à effet de serre de l'agriculture belge représentent environ 9 % des émissions belges. Les deux tiers proviennent directement de l'élevage.
De plus en plus de personnes choisissent consciemment de manger moins de viande. Cela ne signifie pas que nous sommes tous devenus végétariens ou végétaliens, et nous n'avons pas à le faire. Mais en offrant à vos clients la possibilité d'opter pour un plat végétarien ou végétalien, vous, en tant que restaurateur, contribuez à un monde "plus vert".
Aujourd'hui, il existe de nombreuses alternatives savoureuses aux plats de viande. N'hésitez pas à laisser votre chef expérimenter.
Bien sûr, vous n'êtes pas obligé de supprimer tous les plats de viande de votre menu. Beaucoup de vos clients n'apprécieraient pas, soit dit en passant. Gardez à l'esprit que pour les produits animaux, un prix bas signifie souvent un faible coût pour le producteur. Afin de réduire les coûts, on fait souvent des choix qui sont mauvais pour l'animal et pour l'environnement.
Choisissez de préférence des produits de viande provenant d'agriculteurs locaux. Les animaux sont souvent élevés à l'extérieur et se nourrissent de l'herbe des pâturages. C'est non seulement plus respectueux des animaux et de l'environnement, mais les vrais amateurs de viande sauront apprécier la différence. Vous offrez à vos clients une pièce de viande plus savoureuse et vous contribuez à un monde plus durable et plus propre.
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